Bibliométrie et science ouverte, explorer de nouveaux territoires
octobre-novembre-décembre 2021
Explorer les usages de la bibliométrie et la manière dont la science ouverte rebat les cartes de cette activité, c’est ce que propose ce nouveau dossier.
Parfois décriée quand elle conduit à la production de classements internationaux d’universités ou est utilisée maladroitement pour l’évaluation des chercheurs, la bibliométrie, en fournissant des indicateurs quantitatifs basés sur l’analyse statistique de vastes corpus de publications, constitue néanmoins un outil précieux qui contribue au suivi et au pilotage de la recherche scientifique.
Ouvrir et mesurer la science peuvent aller de pair, comme l’affirme Frédérique Bordignon, et il est possible de pratiquer une bibliométrie « ouverte et responsable », comme le revendiquent Grégory Colcanap et Françoise Rousseau dans leur article qui s’appuie sur les résultats de l’enquête menée par Couperin auprès de 5500 chercheurs sur leurs pratiques de recherche documentaire intégrant l’usage des bases bibliométriques.
Quant à l’Abes, les immenses quantités de données qu’elle gère constituent un véritable trésor pour les explorations bibliométriques. Dans ce numéro, vous découvrirez également les expériences menées dans les universités de Paris-Saclay, Reims ou encore Rennes 1.
Bonne lecture !